Licenciement abusif : Didier Porte fait suer 250 000 € à France Inter

Evincé de la station en juin 2010 avec son compère Stéphane Guillon, l’humoriste Didier Porte vient de remporter son procès contre son ex-employeur. Les juges, qui ont considéré son licenciement « sans causes réelles et sérieuses », ont condamné Radio France à verser 250 000 euros au trublion, au titre de ses dommages et intérêts.

Un an après Stéphane Guillon, dédommagé à hauteur de 212 000 euros, Didier Porte vient de remporter le procès qu’il avait intenté contre Radio France suite à son licenciement de la station France Inter en juin 2010.

Attaque contre Sarkozy

L’humoriste avait notamment été sanctionné pour des propos qu’il avait tenu dans sa chronique matinal où, se mettant dans la peau de l’ancien premier ministre Dominique de Villepin, il avait lâché un fameux – et fâcheux pour ses patrons –  « J’encule Sarkozy ».

Comme son compère Stéphane Guillon, épinglé suite à des attaques, proférées à l’antenne, contre les dirigeants de Radio France, Didier Porte est finalement sorti…par la grande porte du tribunal où il avait assigné ses ex-employeurs afin de contester la validité du licenciement dont il a fait l’objet.

Les juges ont considéré qu’il était « sans causes réelles et sérieuses » et condamné radio France à dédommager l’humoriste. La somme fixée au titre des réparations s’élève à 250 000 €.

Comme Stéphane Guillon

Dès qu’il a pris connaissance de cette décision, l’ancien trublion de France Inter a immédiatement posté un twitt teinté de sarcasme : « France Inter condamnée à 250 000 boules pour licenciement abusif. C’est vous qu’allez payer, les amis, désolé ».

En 2010, le président de Radio France Jean-Luc Hees avait justifié le « limogeage » de Stéphane Guillon en estimant que l’humoriste avait, à certaines occasions, dépassé les bornes à l’antenne. Il avait ajouté  : « Si l’humour se résume à l’insulte, je ne peux le tolérer pour les autres mais également pour moi ».

Selon l’avocat de Stéphane Guillon, « les prud’hommes ont considéré que les conditions du contrat auraient dû nécessiter qu’une faute soit évoquée, ce que l’employeur s’est bien gardé de faire ».
Didier Porte s’est depuis recyclé sur RTL où il tient une chronique hebdomadaire dans l’émission de Stéphane Bern, « A la bonne heure ».

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