Les risques que représente le métier d’un lanceur d’alerte

Ce sont les sociologues Francis Chateauraynaud et Didier Torny qui ont donné le nom du lanceur d’alerte dans les années 90. Le mot a été tiré du mot anglais « whistlebower » qui veut dire « celui ou celle qui donne le coup de sifflet ou qui sonne l’alarme ». Ce qui reste très près de la traduction française.

Le mot désigne une personne qui a accès à des renseignements sensibles ou encore une personne qui a été témoin d’un délit, qui par la suite a décidé de le signaler. Depuis le XXI siècle, ils ont utilisé des techniques de communication très modernes pour leur tâche. Les lanceurs d’alerte sont très indispensables dans notre société actuelle, d’autant plus qu’ils ont permis de révéler des crimes ou encore des atteintes à la liberté, des erreurs judiciaires ou autres. Le signalement de ces personnes contribue beaucoup également à la lutte contre la corruption.

Quel risque présente le métier d’un lanceur d’alerte ?

Au début, le rôle d’un lanceur d’alerte se résumait à signaler un fait sur la société. Mais avec le temps, il a beaucoup évolué. Aujourd’hui, on peut dire que les lanceurs d’alerte sont les derniers recours lors d’un contrôle défaillant. Ils jouent donc un rôle important dans notre société actuelle, comme le fait de contribuer à la lutte contre la corruption. En plus, les lanceurs d’alerte ne se contentent plus qu’à signaler des faits concernant la société. En ce moment, ils œuvrent surtout dans les entreprises ou autres domaines professionnels. D’ailleurs, dans ce contexte, le lanceur d’alerte jouit d’une protection par la loi. Le lanceur d’alerte peut être une personne faisant partie de l’entreprise, plus précisément, un salarié au sein de la firme. Cependant, pour bénéficier de cette protection, il est impératif qu’il suive les procédures de signalement. En fait, il existe 3 procédures d’alerte qu’il doit suivre, sauf si le danger est imminent pour la société.

Pour ce qui est du signalement hors de ce cadre, la loi ne prévoit pas encore une protection pour les lanceurs d’alerte. Toutefois, il faut reconnaître que ces derniers soient victimes d’intimidation, de représailles, ou encore de menaces dans le cadre de leur travail. Ainsi, ils ont toujours besoin de la protection des lanceurs d’alerte avocat, qui se chargent de faire valoir leur droit. Ce sont des avocats spécialisés dans le domaine et qui peuvent leur apporter l’aide dont ils ont besoin.

Irresponsabilité pénale des lanceurs d’alerte : quelle protection ?

L’irresponsabilité pénale d’un lanceur d’alerte fait partie de sa protection juridique. D’ailleurs, quand on évoque ce terme, c’est cette loi qui nous vient tout de suite à l’esprit. En effet, depuis l’existence de la loi Sapin II, les dénonciateurs n’encourent plus une amende, mais encore moins le risque d’emprisonnement. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’on trouve de plus en plus de lanceurs d’alertes dans ce cas. C’est une bonne chose pour ces derniers, mais il ne faut pas oublier que l’irresponsabilité civile des lanceurs est soumise à différentes conditions.

En tant que dénonciateur, il est essentiel qu’il soit de bonne foi. C’est-à-dire, les raisons qui le poussent à faire un signalement doit être pour l’intérêt de la société. Il est important également qu’il maîtrise les différents faits en question avant de lancer une alerte. C’est pour cela qu’il ne doit pas oublier de demander l’avis des lanceurs d’alerte avocat. De nombreuses personnes pensent qu’elles sont protégées par la loi, donc, ils n’ont plus besoin de l’aide de ces avocats.

Toutefois, c’est justement dans ce genre de situation dont elles ont besoin de conseil pour ne pas aller à l’encontre de la déontologie. De plus, il faut qu’elle mise sur la discrétion ainsi que le secret professionnel pour éviter les fuites. D’ailleurs, ce sont les avocats qui vous garantissent une protection générale malgré l’existence de différentes lois.

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