Le travail au noir plus que jamais dans l’œil de l’Urssaf

Le renforcement du dispositif de surveillance de l’Urssaf a abouti en 2010 à 185 millions d’euros de redressements consécutifs à du travail dissimulé.

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L’Urssaf contrôle plus, l’Urssaf contrôle mieux : l’an dernier, 1 550 inspecteurs et 220 contrôleurs ont passé au peigne fin la comptabilité de quelque 37 000 entreprises, guettant le moindre euro de cotisations dissimulé.
La répression du travail au noir est ainsi montée en puissance : 185 millions d’euros de redressements opérés, soit une hausse de 42% par rapport à 2009.

Une progression qui s’explique, non par une hausse des irrégularités, mais par un renforcement du dispositif de surveillance des organismes de recouvrement, auquel prennent part désormais d’autres administrations comme le fisc, l’Inspection du Travail, les douanes, la gendarmerie et la police.

Au total, les Urssaf ont procédé à davantage de redressements l’an dernier (+10%), ce qui a permis de recueillir un peu plus d’un milliard d’euros de cotisations sociales non perçues en raison de fraudes ou d’erreurs commises dans les entreprises : travail au noir, frais professionnels non déclarés, exonérations de charges mal calculées, taux de cotisation erronés etc…
Mais l’efficacité des contrôles profitent aussi aux cotisants lésés : les Urssaf ont, dans le même temps, restitué 200 millions d’euros de sommes indûment perçues.

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