Travail au noir : des chiffres record en 2011

Un bilan des fraudes sociales et fiscales en 2011 publié par le Ministère de l’Economie et des Finances fait état de montants faramineux, en progression de +16% sur un an : l’ardoise s’élèverait à 3,86 milliards d’euros, indique, dans son édition du jour, le quotidien économique Les Echos.

Le travail illégal, véritable fléau dans certains secteurs d’activité, n’a pas été éradiqué en France, loin de là. Le montant des fraudes fiscales et sociales se chiffrent encore à plusieurs milliards d’euros chaque année.
C’est ce qu’indique le dernier bilan publié par Bercy et relayé ce lundi 23 juillet par le journal économique Les Echos.

Deux fois plus de fraudes qu’en 2008

Selon ce rapport, la somme globale de la fraude est «  en forte hausse en 2011 (près de 16%), à 3,86 milliards d’euros ». Elle résulte, note Les Echos, d’une « action de plus en plus efficace » de la Sécurité Sociale qui a permis de mettre à jour, l’an dernier, quelque 479,5 millions cas de fraudes l’an dernier (+5% sur un an), soit deux fois plus qu’en 2008.

Autre signe inquiétant, le travail au noir est en très forte hausse, à +18%, soit un montant global redressé par les Urssaf à hauteur de 220 millions d’euros.
Selon Les Echos, les caisses d’allocations familiales sont très impactées. Elles ont décelé  jusqu’à 101,5 millions d’euro de fraude l’an dernier (+12,5%), soit 15 000 fraudeurs (0,13% des allocataires).

« Si les minima sociaux (RSA) représentent 48 % des fraudes, ce ratio diminue de 7 points au profit des prestations familiales » indique le quotidien économique Les Echos.

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