Taxe Carbone : la fiscalité verte handicapante pour les PME ?

Le chef d’Etat, Nicolas Sarkozy, à annoncé jeudi 10 septembre l’entrée en vigueur de la taxe carbone au 1er janvier 2010. Il a également indiqué que pour les entreprises, premières consommatrices d’énergies fossiles, cet impôt s’élèverait à 1,9 milliards d’euros.

Le nouvel « impôt vert » que représente la Taxe Carbone et qui touchera à la fois les professionnels et les ménages s’élèvera à 17€ par tonne de CO2 émise. Son prix ne évoluera au cours des prochaines années. Principal objectif : réduire les émissions de gaz carbonique. Le chef de l’Etat a également annoncé hier (jeudi 10 septembre) que pour les entreprises, la taxe carbone serait compensée par la suppression de la taxe professionnelle dont la réforme fait parlé d’elle depuis plusieurs mois déjà.

Au lendemain de l’annonce, les entreprises dénoncent l’absence de compensation à leur égard. Avec cette nouvelle fiscalité verte, les entreprises ne se sentent pas aussi bien traitées que les ménages. La revendication majeur tient au fait qu’elles ne toucheront pas de chèque vert.

Suite à la crise économique qui a touché la quasi-totalité des secteurs, les PME s’inquiètent pour leur compétitive. En effet, toutes les sociétés seront touchées par cette taxe carbone.Les secteurs qui ont recours au carburant de façon régulière (le prix du gazole augmentera d’environ 0,05€/litre, TVA comprise), mais aussi ceux soumis à la concurrence internationale s’inquiète particulièrement de voir leur compétitivité pénalisée par une taxe franco-française. D’aucuns y voient un accélérateur à la délocalisation.

Le chef de l’Etat a appelé les différents secteurs concernés à lui faire rapidement des propositions pour limiter au maximum ce frein à la compétitivité. Il s’agira probablement d’aide temporaires et à directions des branches professionnelle les plus mises en danger par la nouvelle taxe.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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