Les congés exceptionnels

Dans certaines situations, le salarié est en droit de demander des congés exceptionnels. Ceux-ci pourraient même être allongés lors d’évènements familiaux, comme la mort du conjoint.

Naissance ou adoption d’un enfant, décès d’un proche, mariage : dans la catégorie « congés exceptionnels », le droit du travail intègre les évènements heureux et malheureux.

Dans le cas d’une naissance, un congé exceptionnel (trois jours pour le père) peut-être cumulé avec le congé paternité.
Un mariage, le décès d’un parent ou le décès d’un conjoint sont considérés comme des évènements familiaux : une proposition de loi socialiste, adoptée récemment par l’ l’Assemblée nationale, prévoit d’en allonger certains.

Aujourd’hui, si vous vous mariez, vous avez droit à quatre jours au titre du congé exceptionnel (sauf union par PACS). Le congé est de un jour si c’est un de vos enfants qui se marie.

Moins drôle : les cas de décès. Si c’est votre père, votre mère, votre beau-père ou belle-mère, votre un frère ou votre sœur, qui décède, la loi vous accord jour de congé exceptionnel. Deux si c’est un de vos enfants ou votre conjoint.
Ce sont dans ces deux derniers cas, jugés trop courts au regard des circonstances, qu’une proposition de loi socialiste prévoit un allongement du congé : à cinq jours pour la mort d’un enfant (mineur ou majeur) et à trois pour un conjoint.

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